Spirituelle Allianz zwischen der Schweiz und dem Libanon

Die heiligen Eremiten des Friedens

Alliance spirituelle entre la Suisse et le Liban

Les saints Ermites de la Paix

L'église Saint-Nicolas-et-Dorothée:

La construction de l'église est terminée. Un grand merci à tous ceux qui l'ont soutenue.


Chers amis,

Il y a quelques mois c’était le projet de l’église St Nicolas et Dorothée.

Aujourd’hui, le projet est fini et l’église est bel et bien là. Simple et lumineuse, aux détails raffinés, digne de notre Saint et de son épouse.  Une cérémonie liturgique y sera célébrée: le métropolite Georges Bakouni bénira l’autel et une messe sera dite en la présence d’amis, de familles et du groupe ayant veillé au finissage de ce lieu béni.

Ma joie est inqualifiable. Avec votre don généreux nous avons complété une église et pas n’importe laquelle: la 1ère à porter le nom de st Nicolas et Dorothée. Pensez-y avec moi. Le nom de notre Saint tant aimé s’étend et son pouvoir avec celui de nos saints libanais couvrira le territoire de notre pays et ils le protègeront en ces temps de plus en plus durs.

Nul doute pour moi, St Nicolas fera des miracles. Le fait de répéter son nom en parlant du travail accompli me remplit de sérénité et je l’invoque de plus en plus facilement et souvent. Beaucoup feront comme moi, j’en suis certaine et recevront en retour la paix tant désirée.


Dr Nadine Zalaket

Documentaire sur la construction et l'inauguration de l'église.

Photos sur la construction et l'inauguration de l'église.

Les chrétiens du Liban ne vivent pas au rythme de leur année liturgique. D’autres calendriers rythment leur quotidien: la guerre à Gaza, les frappes israéliennes dans le pays, la présidentielle en souffrance, la valse des étiquettes dans les supermarchés, etc. C’est dans ce climat difficile que les Églises catholiques vivent ce temps de Pâques et que l’Église grecque-catholique au Liban a inauguré, samedi 23 mars à Damour (sud de Beyrouth), une nouvelle chapelle dédiée à saint Nicolas de Flue (1417-1487), patron de la fédération helvétique, et son épouse Dorothée.

La chapelle de saint Nicolas de Flue à Damour

La nouvelle chapelle se trouve à l’un des angles de la large façade du couvent Notre-Dame de la Plaine, maison de retraite pour le troisième âge, tenue par la congrégation grecque-catholique des Missionnaires de l’Annonciation.

C’est l’archevêque melkite de Beyrouth, Mgr Georges Bacouni, qui a célébré la messe inaugurale, en présence d’une petite foule, aux côtés de Christine Thomi, représentant l’association Solidarité Liban-Suisse, qui en a assuré le finissage et inspiré la dédicace.

Homme de paix et extraordinaire médiateur, saint Nicolas de Flue, ermite du quinzième siècle, a sauvé sa patrie de la guerre civile et en a fondé la neutralité. Devenu ermite, avec l’accord de son épouse, sa "chère Dorothée" comme il l’appela toute sa vie, "Frère Nicolas" passa les 17 dernières années de sa vie dans le jeûne et la prière. Ce géant de la sainteté est aussi adulé dans son pays que l’est chez nous saint Charbel.

La consécration de l’autel

L’association Solidarité Liban-Suisse place beaucoup d’espoir dans le jumelage des saintetés des deux hommes.

Le nom de Damour, lui, est associé à l’un des drames inauguraux les plus sanglants de la guerre libanaise (1975-1990). Un massacre s’y est produit (janvier 1976) dont les conséquences se prolongent jusqu’à nos jours. Près de 500 civils y ont perdu la vie, tués à bout portant par des Palestiniens en armes. Le reste de la population avait été évacué in extremis, par voie maritime, vers les régions chrétiennes de Beyrouth.

Un demi-siècle plus tard, environ 3.000 à 4.000 familles de Damour se sont réinstallées dans le village. "C’est le tiers environ des habitants de l’agglomération", selon Béchara el-Khoury, membre élu du conseil municipal de Damour. "La guerre s’est trop prolongée, et faute de pouvoir regagner leurs maisons, beaucoup se sont établis ailleurs", ajoute l’édile, qui déplore en outre qu’aucun projet de développement n’y ait été entrepris, ce qui en fait "une  terre morte".

Notons qu’une base militaire palestinienne "dormante" se trouve toujours, inexplicablement, à Naamé, à quelques kilomètres de Damour.

Le couvent Notre-Dame de la Plaine est construit sur les premières collines dénudées de Damour, à l’extrémité sud de l’agglomération. Il s’agit d’une large bâtisse dont certaines ailes attendent toujours les fonds nécessaires à leur achèvement. L’ensemble, qui pourrait à l’avenir abriter un centre de physiothérapie et des cliniques, est bâti sur un terrain donné par Asma Goraieb et financé par les philanthropes de la communauté.

L’assistance des fidèles, dont Thérèse Roukoz, la supérieure de la congrégation salvatorienne des Missionnaires de l’Annonciation, entourée d’une quarantaine de moniales et de quelques moines, a suivi ce jour-là une liturgie peu fréquente, la dédicace de l’autel. La cérémonie a tout d’un "baptême", a précisé l’évêque. Elle comprend le lavage de sa surface, l’onction d’huile sainte de ses quatre côtés, l’insertion d’une relique dans un creux de la surface, son scellement avec la cire d’une bougie, l’apprêt de l’autel avec deux nappes et un contour dentelé, et l’installation de la Croix.

Dans son homélie, Mgr Bacouni a rappelé que Damour comprenait, avant 1975, une paroisse grecque-catholique et une église, aujourd’hui toujours en ruine, confirmant indirectement les paroles de l’édile municipal d’une guerre encore inachevée.

Pourquoi? Parce que, "cette région n’est pas à nous", assure un député interrogé. Mais qu’est-ce qu’une région qui "appartient" à des chrétiens? Une région où ils sont majoritaires et où ils détiennent le pouvoir de décision. Est-ce seulement cela l’Église? Ne serait-ce pas aussi, le "bon levain" qui fait lever toute la société grâce à son code de conduite, sa foi dans le Christ et sa bienveillance?

C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé, avec la familiarité de ton qui le caractérise, l’archevêque de Beyrouth, qui a axé son homélie sur l’épitre de saint Paul où l’apôtre enjoint aux fidèles "de n’entretenir aucun souci" mais de présenter toutes leurs requêtes à Dieu "avec action de grâce", c’est-à-dire en remerciant Dieu à l’avance pour les grâces qu’il va accorder et en montrant au monde un visage apaisé et joyeux et non un visage fermé et rébarbatif.

Le mot de Mgr Bacouni sera suivi d’une courte intervention de Christine Thomi. C’est le premier autel au Liban consacré à saint Nicolas de Flue et probablement le premier à être consacré à Nicolas de Flue et Dorothée, dans le monde, y apprenait-on. Ne serait-ce pas là le signe de vie et de renouveau attendu par l’édile municipal cité? Il est caché dans un couvent de Damour comme une discrète promesse de résurrection d’une paroisse décimée par la guerre, mais dont il reste une souche de sainteté de laquelle tout refleurira.


Auteur de l'article : Fady Noun

Dorothée Wyss, née en 1430/32 à Obwald, décédée en 1495/96 sur le Flüeli (Obwald). Elle a été mariée pendant environ 40 ans à Nicolas de Flüe (env. 1417-21 mars 1487), patron de la Suisse, mystique et pacificateur. L'importance et la personnalité de Dorothee Wyss sont bien documentées pour la seconde moitié de sa vie. Elle aurait été la "femme la plus respectée de la Confédération de l'époque" (Pirmin Meier, 2018).

Dorothée Wyss a donné naissance à cinq filles et cinq garçons entre 1446/47 et juin 1467. Dès ces années, Nicolas de Flüe était souvent absent. Au début, c'était pour des raisons professionnelles et pour ses tâches publiques, puis, à partir de 1465, de plus en plus pour sa vocation religieuse. Il est donc fort probable que Dorothée Wyss ait été le véritable centre de la famille dès ces années-là.

Dorothée Wyss devint définitivement la "cheffe" (Cristina Sasaki, 2016) de cette famille aux ambitions économiques et politiques lorsque Nicolas de Flüe commença une vie d'ermite en 1467. En raison de son abstinence de nourriture, il attira bientôt, en tant que "saint vivant", de nombreux pèlerins, hommes et femmes, et sa renommée dépassa rapidement les frontières de la Suisse de l'époque. En tant que protectrice de son mari, elle devint une personnalité publique. C'est ce qu'attestent les témoignages authentiques de visiteurs venus de Suisse et de l'étranger. Les contemporains étaient conscients de l'importance exceptionnelle de Dorothée Wyss pour son mari. C'est avant tout dans le canton d'Obwald que le souvenir de cette femme forte aux côtés de son mari est resté vivant.

Deux de ses fils ont connu un succès extraordinaire en tant que juges et politiciens et ont établi les "von Flüe" parmi les familles dirigeantes du canton d'Obwald. Dorothée Wyss a ainsi vécu au sein de sa propre famille les tensions entre le succès matériel et les honneurs mondains d'une part, et le retrait de toutes les tâches mondaines et l'orientation vers l'unité spirituelle d'autre part.

En 1984, le pape Jean-Paul II (1920 - 2005) a reconnu Dorothée Wyss comme une "sainte femme". En 1988, la "chapelle de la paix Dorothea et Bruder Klaus" à Maria Alm (Autriche) a été inaugurée de manière œcuménique. Dorothée Wyss est particulièrement vénérée dans le cercle du Katholische Landvolkbewegung Deutschland, qui l'a inscrite en 1994 comme "modèle" dans ses statuts. Les initiatives visant à une plus grande reconnaissance de Dorothée Wyss et de son mari en tant que couple saint par l'Eglise n'ont jusqu'à présent guère porté leurs fruits.

Dans la société civile, Dorothée Wyss continue de susciter un intérêt croissant en tant que femme forte et indépendante du début des temps modernes. Des pièces de théâtre contemporaines, des chansons et des cantates ainsi que des publications indépendantes sur Dorothée Wyss témoignent de l'intérêt intellectuel et réfléchi porté à cette femme exceptionnelle aux côtés du "superstar sacrée du 15e siècle" (David J. Collins SJ, 2008). En cette année de commémoration 2017 ("600 ans de Nicolas de Flüe"), il était incontestable que le parcours de vie de Nicolas de Flüe n'était pas concevable sans l'accord de sa femme. Le musée Bruder Klaus Sachseln consacre une exposition spéciale à Dorothee Wyss du 28 mars au 1er novembre 2021.

Dorothée Wyss touche les gens au plus profond d'eux-mêmes comme une femme qui a su surmonter des ruptures et des défis inattendus dans sa vie avec son mari et sa famille, dans la liberté intérieure et l'autodétermination. La maison commune dans laquelle elle a vécu pendant une cinquantaine d'années est une partie centrale et très visitée du paysage sacré de Flüeli-Ranft.


Roland Gröbli, 13.3.2024

Le 16 mars 2024, les élèves de terminale de nos deux écoles, Notre Dame des Anges à Badaro et Saint Joseph à Batroun, ont pris part à une journée spéciale consacrée au thème de la paix, sous l'égide de la déclaration intitulée « La fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune », signée conjointement par Sa Sainteté le pape François et Son Éminence le grand imam d'Al-Azhar, le Cheik Ahmad Al Tayyeb.

Cet événement, orchestré par les deux aumôneries des écoles, s’est déroulé dans notre maison saint François Mtayleb, et qui avait pour dessein de sensibiliser les élèves à l'importance de la paix, du respect mutuel et de la fraternité entre les individus, indépendamment de leurs origines ou de leurs croyances.

La journée s'est amorcée par une présentation du document « Fraternité Humaine », mettant en exergue les valeurs universelles de paix, de tolérance et de coexistence pacifique entre les différentes cultures et religions.

Par la suite, les élèves ont participé à divers ateliers et activités organisés par l’association « Adyan », afin d'approfondir leur compréhension de ces valeurs et de réfléchir à la manière dont ils peuvent les promouvoir dans leur vie quotidienne.

En cours de journée, une séquence a été dédiée à saint Nicolas de Flue, patron de la Suisse, ainsi qu'à la présentation des dix règles de la paix qui s'inspirent de lui, nous enseignant comment « bâtir la paix chaque jour un peu ».

La journée s'est conclue par une séance de réflexion collective, au cours de laquelle les élèves ont partagé leurs impressions et leurs engagements personnels en faveur de la promotion de la paix et de la fraternité dans leur environnement immédiat et au-delà.

En guise de conclusion, cette journée sur la paix et la fraternité humaine a constitué une expérience enrichissante pour les élèves de terminale, les incitant à méditer sur l'importance de ces valeurs fondamentales dans notre société actuelle. 

Espérons que cette journée aura un impact positif durable sur leur vision du monde et leurs actions futures.


Père Abdallah Noufaily, 16.03.2024

Spiritualité et paix

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Spenden

Mit den Spenden werden im Libanon die Bereiche Bildung, Spiritualität-Soziale Hilfe und Respekt vor der Schöpfung finanziert. Seit 2019 erlebt der Libanon die schwersten Krisen seiner Existenz, vor allem eine hohe Inflation Arbeitslosigkeit und Armut. SLS schickt auch Hilfsgüter. Da sich der Vorstand und seine Mitarbeiter ehrenamtlich engagieren, sind die Verwaltungskosten sehr gering. Den Wohltätern wird eine Bescheinigung über die Steuerbefreiung zugesandt.


Dons

Les dons servent à financer au Liban l’éducation, Spiritualité-aide sociale et respect de la création. Depuis 2019, le Liban subit les plus graves crises de son existence, surtout une grave inflation le chômage et la pauvreté. SLS envoie aussi des produits de premières nécessités. Comme le comité et ses collaborateurs s’engagent bénévolement, les frais administratifs sont très réduits. Une attestation d’exemption d’impôt est envoyée aux bienfaiteurs.


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